THEORIE DES PRODIGES, Système Castafiore

Le 14/10/2016 à 20:30

Ajouter au calendrier

QUAND LA MAGIE CÔTOIE LE RÉEL, SYSTÈME CASTAFIORE REND AU MONDE SA PART MERVEILLEUSE ET FAIT DE LA SCÈNE UN ESPACE DE PRODIGES

Au départ de la Théorie des Prodiges, il y a la découverte d’un manuscrit du 16e siècle qui recense des miracles survenus aux époques anciennes. Autrefois, on substituait une pensée magique aux lacunes du savoir, on donnait un sens à des phénomènes inexpliqués par la fantaisie et l’interprétation. Pour cette nouvelle pièce créée en résidence à la Maison de la Danse de Lyon, une narratrice virtuelle côtoie des danseuses et une chanteuse, sur fond de projections de paysages étranges. La danse se déploie au cœur d’un flot d’images surréalistes et convoque le merveilleux avec une grande inventivité. Après l’énorme succès de Atvakhabar Rhapsodies, création féérique pour les 30 danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon, Système Castafiore revient avec sa propre compagnie et délivre un message très simple : « Nous avons besoin de rêver et de croire aux prodiges… »

" Et si on réenchantait le monde ? Derrière la science, la raison et la technique qui règnent en maître au XXIe siècle se cache une autre réalité que Marcia Barcellos et Karl Biscuit font surgir, tel un prodige. Avec une scène, la danse, les costumes, la musique, et le récit des légendes modernes…

Des merveilles d’autrefois, il ne reste rien. Plus de moutons à cinq pattes, de phénomènes bizarres, de monstres, de mystères ni de miracles constatent, désabusés, les deux complices de Système Castafiore. Aujourd’hui, on explique tout et on ne comprend rien. Seules les religions, avec leur cortège d’obscurantistes, ont le monopole de l’au-delà. Heureusement, il reste l’art du spectacle, dont ces deux magiciens de l’imaginaire ont fait depuis vingt-sept ans une expérience totale.

Découvrir l’une de leurs créations, c’est à chaque fois pénétrer dans un univers à part avec sa langue, ses traités, ses images et ses sons, où seule l’imagination a droit de cité. Celle-ci n’échappe pas à la règle. Elle convoque tous les ingrédients d’une magie inventive : des images vidéo, des effets de 3D, des mètres de tulle blanc, des masques, un madrigal anglais du XVIe siècle, une conférencière virtuelle lisant quelques extraits des écrits de Bertrand Russell, Richard Feynman ou Henry Miller, et un habillage de « sfumato électronique », pour démontrer brillamment que « le réel, c’est ce qui n’existe pas ».

Cinq danseuses donnent corps à cet univers onirique, fabriqué et manipulé à vue depuis le plateau. Deux chanteuses les accompagnent et interprètent des airs envoûtants, dirigées par Karl Biscuit. En seize tableaux et autant de prodiges, on revisite l’histoire du cosmos autrement. Loin, très loin du savoir et des explications rationnelles. Mais au plus près de la transcendance, des fantômes et des licornes. Place à la fantaisie et à la beauté !" /Isabelle Calabre

Lien vers le teaser du spectacle

Lien vers la vidéo de présentation de la Maison de la Danse

Lien vers le site de la Compagnie Castafiore